«Tu sais quoi?» lui demandai-je en posant ma tête sur sa poitrine pour écouter son coeur reprendre lentement son rythme habituel. J'aime poser ma tête là , pour respirer l'odeur de sa peau, qui change après l'orgasme. Ah! s'il m'était possible de la mettre en bouteille, cette odeur-là !
- Quoi? répondit-il, curieux.
- Ce doit être un peu ça, le paradis, répondis-je, rêveuse, en regardant le soleil se coucher à nos pieds.
- Han han, approuva-t-il. (Je sais, il est parfois si éloquent!)
Un chant d'oiseau brisa le silence.
- Quand je serai vieille et ratatinée, je me souviendrai de ce moment. C'est si...
- Bien sûr que tu vas t'en souvenir, m'interrompit-il, tu n'as pas le temps d'oublier d'ici deux semaines...