Ça a commencé par un petit frémissement. Infime. Un atome qui entre en collision avec son voisin. Un électron qui, dans son orbite autour du noyau atomique, en percute un autre. Et ce choc, aussi minime soit-il, a tout bouleversé. Il y en a eu un, puis un autre, puis un autre encore. Sous tes doigts, des milliers de particules échangent des électrons. Ma peau frissonne.
Vois-tu comme c'est fort, la physique? Le vois-tu comment tes doigts créent de l'énergie sur ma peau? Énergie que je peine déjà à contenir. Énergie qui menace à tout instant de sortir de moi, comme un cri, comme un râle... Énergie chaude et humide qui se concentre dans mon ventre. Mon ventre qui se tend, qui roule, comme les nuages avant l'ouragan. Comme les vagues avant une tempête.
Tes caresses créent un trou noir. Là, au creux de mes cuisses. Un trou noir qui aspire tout autour de lui. Il n'y a plus rien d'autre. Que ce désir, réuni en un point. Focalisé. Centralisé.
Et tu te laisses aspirer, toi aussi, dans mon antre accueillant. Tu vas et tu viens en moi, jusqu'à ce que tout explose... Déflagration dont le souffle balaie tout sur son passage, ne laissant que le plaisir, infini, qui secoue chaque fibre de mon être. Et toi qui te répands en poussière d'étoiles, dans mon univers...
Vois-tu comme c'est fort, la physique? Le vois-tu comment tes doigts créent de l'énergie sur ma peau? Énergie que je peine déjà à contenir. Énergie qui menace à tout instant de sortir de moi, comme un cri, comme un râle... Énergie chaude et humide qui se concentre dans mon ventre. Mon ventre qui se tend, qui roule, comme les nuages avant l'ouragan. Comme les vagues avant une tempête.
Tes caresses créent un trou noir. Là, au creux de mes cuisses. Un trou noir qui aspire tout autour de lui. Il n'y a plus rien d'autre. Que ce désir, réuni en un point. Focalisé. Centralisé.
Et tu te laisses aspirer, toi aussi, dans mon antre accueillant. Tu vas et tu viens en moi, jusqu'à ce que tout explose... Déflagration dont le souffle balaie tout sur son passage, ne laissant que le plaisir, infini, qui secoue chaque fibre de mon être. Et toi qui te répands en poussière d'étoiles, dans mon univers...
Photo: Oleg Kosirev