Particules élémentaires
12:54Ça a commencé par un petit frémissement. Infime. Un atome qui entre en collision avec son voisin. Un électron qui, dans son orbite autour du noyau atomique, en percute un autre. Et ce choc, aussi minime soit-il, a tout bouleversé. Il y en a eu un, puis un autre, puis un autre encore. Sous tes doigts, des milliers de particules échangent des électrons. Ma peau frissonne.
Vois-tu comme c'est fort, la physique? Le vois-tu comment tes doigts créent de l'énergie sur ma peau? Énergie que je peine déjà à contenir. Énergie qui menace à tout instant de sortir de moi, comme un cri, comme un râle... Énergie chaude et humide qui se concentre dans mon ventre. Mon ventre qui se tend, qui roule, comme les nuages avant l'ouragan. Comme les vagues avant une tempête.
Tes caresses créent un trou noir. Là, au creux de mes cuisses. Un trou noir qui aspire tout autour de lui. Il n'y a plus rien d'autre. Que ce désir, réuni en un point. Focalisé. Centralisé.
Et tu te laisses aspirer, toi aussi, dans mon antre accueillant. Tu vas et tu viens en moi, jusqu'à ce que tout explose... Déflagration dont le souffle balaie tout sur son passage, ne laissant que le plaisir, infini, qui secoue chaque fibre de mon être. Et toi qui te répands en poussière d'étoiles, dans mon univers...
Vois-tu comme c'est fort, la physique? Le vois-tu comment tes doigts créent de l'énergie sur ma peau? Énergie que je peine déjà à contenir. Énergie qui menace à tout instant de sortir de moi, comme un cri, comme un râle... Énergie chaude et humide qui se concentre dans mon ventre. Mon ventre qui se tend, qui roule, comme les nuages avant l'ouragan. Comme les vagues avant une tempête.
Tes caresses créent un trou noir. Là, au creux de mes cuisses. Un trou noir qui aspire tout autour de lui. Il n'y a plus rien d'autre. Que ce désir, réuni en un point. Focalisé. Centralisé.
Et tu te laisses aspirer, toi aussi, dans mon antre accueillant. Tu vas et tu viens en moi, jusqu'à ce que tout explose... Déflagration dont le souffle balaie tout sur son passage, ne laissant que le plaisir, infini, qui secoue chaque fibre de mon être. Et toi qui te répands en poussière d'étoiles, dans mon univers...
Photo: Oleg Kosirev
10 commentaire(s)
Vous feriez aimer la physique aux plus réfractaires ma chère...
RépondreSupprimerJ'adore votre façon de décortiquer nos pulsions animales... avec vous, elles deviennent célestes.
J'en aurais lu plus long...
RépondreSupprimerC'est un délice de chaque instant.
test... allo la lune ? ici Houston...
RépondreSupprimerproblème de physique nucléaire, trop de chaleur au sol, atterrissage impossible, restez en orbite.
Compris Houston.
ça marche !!!! youpppppiiiiiiii
RépondreSupprimer:-))))
Moi qui suis une littéraire invétérée, la physique comme la chimie m'ont toujours été odieuses... j'en viendrais ici à revêtir la blouse blanche !
RépondreSupprimerDes sensations qui nous rassemblent... l'alchimie suprême ;-)
Très belle photo. Je l'avais utilisée sur mon texte "visions"... donner à voir le cri, un sublime vertige, même l'appareil en frémit.
Belle nuit :)
le mot "délice" est bien adapté...
RépondreSupprimerbravo et a tr bientot
Jolie description !
RépondreSupprimer:)
Vive les échanges d'atomes, il est vrai que les expériences physiques ainsi échangés sont toujours plus intéressantes que l'étude physique souvent très scolaire ;)
RépondreSupprimerComme bien des gens de passage ici la physique m'est plutôt indifférente. Mais de tels mots sont un plaisir pour toute mon imagination. Merci de nous prêter ainsi vos mots.
RépondreSupprimerLa physique j'ai toujours détesté mais je suis sure qu'avec un professeur tel que vous je 'aurai aimé. La comparaison est parfaite. Deuxième texte lu: toujours sous le charme...
RépondreSupprimer