À François, parce que j'avais promis...
J'étais demeurée longtemps lovée contre toi, tes grands bras d'homme serrés autour de moi. Peu à peu, ton sexe se détendait, laissant ta sève et mon miel mélangés s'écouler doucement. J'adorais sentir le fruit de nos deux plaisirs fusionnés mouiller le haut de mes cuisses et des tiennes.
Ma peau encore humide de sueur frissonnait. "J'aurais besoin de prendre une douche", dis-je. Au sourire qui étira tes lèvres, je compris que tu avais prévu ma demande. Tu me reposas par terre et m'entraînas vers l'étage. Tu me fis escalader la volée de marches devant afin de t'assurer de voir la rondeur de mes fesses qui se tortillaient à chaque marche, laissant entrevoir le ravin qui séparait mes lèvres charnues... Je prenais mon temps, afin que tu puisses te remplir de cette vision...
Lorsque j'atteignis le haut des marches, je fus surprise de ne trouver qu'une petite chambre illuminée de quelques bougies. Pas de salle de bain. Par contre, il y avait bien un grand bac en bois vide, semblable à un demi tonneau, et deux plus petits dans lesquels il y avait de l'eau... Tu me pris par la main et me fis enjamber les bords du grand bac. "Mais tu ne vas pas m'asperger d'eau froide?" Sur la commode près du bac se trouvaient un gant de toillette, un pain de savon et un genre d'énorme louche. Je devinai que c'est avec cela que tu me "doucherais"... Il y avait aussi un petit bol contenant je ne sais trop quelle pommade et deux grands draps de bain...
Tu t'emparas de la louche que tu plongeas dans le premier bassin. Je suivis le trajet de l'objet et fus surprise de voir s'élever quelques volutes de vapeur. Je me demandais comment l'eau avait pu rester aussi chaude pendant tout ce temps lorsque j'aperçus, au fond de chaque petit bassin, une brique. Tu avais dû les faire chauffer avant de les placer au fond des récipients pour assurer à l'eau une température idéale...
Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions. De l'eau agréablement chaude coula sur ma tête... Tu versas lentement le contenu de quelques louches sur moi afin de t'assurer que je sois bien mouillée. Mes pieds pataugeaient dans quelques centimètres d'eau. Tu enjambas à ton tour le rebord du bac et repris le même manège pour mouiller ton long corps d'homme... Je me collai à toi afin de recevoir encore de cette agréable pluie, mais surtout pour profiter de ta chaleur... En effet, mes cheveux étaient trempés et de petites gouttes d'eau s'accumulaient au bas de mes mèches bouclées. Lorsqu'elles s'écrasaient sur ma peau déjà mouillée, ces gouttelettes me faisaient frissonner. Tu t'étiras vers la commode et approchas le bol. Tu pris une énorme noisette de la substance et la répartis dans tes mains que tu posas sur mes épaules. Aussitôt que tes mains bougèrent, je compris qu'il s'agissait d'une quelconque substance exfoliante puisque je ressentis le léger picottement de petites granules sur ma peau... Tout mon corps y passa: les épaules, le dos, les fesses, les cuisses, les jambes, les pieds... Tu me fis pivoter et remontas sur mon pubis, puis mon ventre, mes seins sur lesquels tu t'attardas, mes bras, mes mains...
Lorsque tu fis à nouveau couler de l'eau sur ma peau, vidant le premier bassin, je me sentais vraiment douce et bien... Tu pris le gant de toilette que tu trempas dans l'eau propre. Le savon moussa, puis tu recommenças ton voyage sur ma peau... Quand je fus glissante de savon, je me collai à toi, goûtant avec plaisir à ton érection que je sentis contre mon pubis... Je pris à mon tour le gant de toilette et le savon, pour te rendre tout aussi glissant que moi. Je ne pus m'empêcher de porter une attention toute particulière au moelleux de tes fesses, à la douce rondeur de tes bourses et à l'arrogance de ce sexe dressé... Tu me regardais faire, le sourire aux lèvres. Il est vrai que l'image de cette femme accroupie devant toi, affairée à caresser de mousse parfumée tes attributs avait de quoi faire sourire. À moins que ce soit le bonheur de sentir mes mains glisser sur ta peau sensible qui étirait tes lèvres ainsi...
Tu nous rinças tous les deux. Je m'étirai vers la commode pour saisir un drap de bain. Tu en profitas pour te placer derrière moi et frotter ton sexe sur mes fesses... Ta main se posa au creux de mes reins, pour forcer ma cambrure. Ton sexe, au creux de mon sillon, pour forcer ma pudeur...
Photographe inconnu