Sous un bureau

11:28

Deuxième épisode

Le début de l'histoire est ici.

Tu prends ma main et la poses sur ton sexe... Il est dur, tendu, chaud... Tu ondules du bassin, pressant mes doigts sur ta queue, comme pour t'assurer que je prenne la pleine mesure de ton envie... Tu me dis, la voix hachée par ton souffle que tu ne contrôles plus tout à fait, que tu as cet appel conférence auquel tu ne peux te soustraire et que, dans quelques instants, un collègue...

On frappe à la porte et, sans attendre, on ouvre...

J'ai compris que le collègue en question devait, lui aussi, participer à cet appel...

Mes doigts s'enroulent autour de ta queue pendant que tu échanges quelques politesses d'usage avec l'homme qui s'assoit en face de toi... Je promène mes mains sur ta braguette, traçant les contours de ton sexe, dessinant le gland du bout des doigts, accentuant encore, si c'était possible, la sensibilité de ta queue... Tu ne me regardes pas, mais je saisis la lueur dans ton oeil qui me supplie de mettre fin à cette torture... Lentement, je fais descendre ta braguette. Ma main se glisse par l'ouverture et tâte, sous le sous-vêtement devenu trop petit, ton envie...

Ton collègue te demande de répéter, puisqu'il n'a pas bien compris... Il est vrai que ta voix a flanché... Tu répètes donc ce que tu as dit, et le téléphone sonne... Je profite des premiers instants pour sortir ta queue de ton pantalon... Mes doigts montent et redescendent sur ta colonne de chair, la frôlant d'une manière insoutenable... Sous la table, ta main cherche à aggriper ma tête... Tu veux ma bouche... Pervers... Tu veux que je te suce pendant qu'il est là, tout près, et pendant que tu parles avec toutes ces personnes...

Tu l'auras voulu...

Ma bouche s'approche... Tu sens mon souffle chaud sur le bout de ton gland. Tu baisses les yeux un instant, le temps de voir ma langue sur mes lèvres... Lèvres qui, une seconde plus tard, s'ouvrent sur ton bout fondant et chaud... Je descends jusqu'à entourer tout ton gland de mes lèvres, puis je laisse ma langue taquiner ton frein... Tes cuisses se serrent puis s'ouvrent... Tu aimes...

Je retire mes lèvres et je sens, dans le mouvement de tes jambes, que tu n'apprécies pas cette sortie... Ton sexe était bien, au chaud, dans ma bouche... Je te prends à nouveau, cette fois beaucoup plus loin, jusqu'à ce que je sente ta queue au fond de ma gorge... Je fais quelques va-et-vient sur ton dard, m'assurant d'une pression des lèvres suffisante pour faire monter en toi une tension que je sens dans tout ton corps...

Je te sens au bord du supplice... Mais je ne peux pas te faire jouir comme ça, devant tous ces gens... Ta jouissance, elle est pour moi, que pour moi... Et je veux te rendre fou...

Je laisse, à contrecoeur, ton sexe qui palpite... Je le regarde, sorti de ton pantalon, luisant de salive, le gland rougi de désir... Appétissant...

Je fais tomber mon chemisier qui était encore sur mes épaules et défais mon soutien-gorge... Je le retire et passe la bretelle autour de ta queue... Ce contact te surprend un peu, si bien que tu baisses les yeux vers moi... Vers moi qui te tends les seins, qui les prends à pleines mains pour les enrouler autour de ta verge qui s'y loge avec bonheur... Je profite du fait que ton sexe glisse, encore plein de la salive de laquelle je l'avais soigneusement enduit, pour le faire coulisser gentiment entre mes seins blancs et doux...

Et tu voudrais que je te pompe, que je te suce, que je te branle de mes seins pour pouvoir enfin laisser ta jouissance s'exprimer, pour que cette tension insoutenable s'expulse en un jet chaud sur ma peau, mes lèvres...

Mais ce serait trop facile... Non?

(À suivre...)

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17 commentaire(s)

  1. Cessez donc de torturer SC ;)
    Ainsi que nous ... vivement la suite.

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  2. une bien jolie et excitante lecture !

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  3. Vos textes sont toujours aussi gourmands, bien écrits et troublants ! Toute femme que je suis, me voilà troublée, alors j'imagine, un homme...
    (Je crois que j'ai aussi ce fantasme de "sous le bureau" !) ;-)

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  4. Effectivement, quand on est un homme, on ne peut être que troublé, excité… On s'y croit un peu, d'autant plus que je découvre cette suite à mon bureau (ne le répétez à personne !).

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  5. Ce serait trop facile effectivement !
    Mais quelle dure attente ...
    Vous êtes un monstre !!

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  6. J'avais la variation "Sur un bureau" de la part d'une belle orientale. Je vous l'aurais livrée si je n'avais perdu ses propos. Et je ne peux ne serait-ce qu'essayer de m'en souvenir. Retranscrire les fantasmes intimes de cette femme reviendrait à en trahir l'âme épicée.

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  7. Un déluge de perversion ... Je n'adhère pas !
    Je suis crédible, là ?

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  8. La première partie était envoutante, la suite l'est aussi.
    Vivement le prochain épisode, car c'est tout aussi simple pour vous de nous laisser attendre comme ça :)

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  9. ahhhh oui... je me souviens... tes mots... ta langue...

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  10. j'avais aimé le tome 1... et le tome 2 me ravit aussi....
    A+

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  11. Rhooo... elle a osé ! :-)

    Bon ben je commande illico un plus grand bureau :-)... ca donne des envies tout ça ;-)

    Pauvre homme tout de même ;-)

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  12. Je crains qu'il ne vous faille plus que le métro pour me rejoindre. Montréal fut une autre vie. Soupirs.

    En fait, et vous le savez, je ne le plains pas... je l'envie.

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  13. Désolé de vous décevoir, mais je ne suis plus dans la belle province depuis quelque temps déjà... c'est fort dommage. J'y passe à l'occasion, pour affaire, mais toujours en coup de vent.

    Et oui je l'envie... être en si bonne compagnie pour ma prochaine réunion... comme je dis souvent... j'y pense et pis... je bande ;-)

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  14. Non pas la ville reine... une ville bien plus à l'ouest ;-)

    promis, je ne désespère pas :-)

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  15. attention... vous risqueriez de vous bruler les ailes ;-)

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  16. Quatre textes vraiment délicieux.
    Mon préféré ? le deuxième
    Je me suis laissée emportée avec plaisir.
    Sois en remerciée.

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  17. Quel joli texte. Il a fait renaître un fantasme que j'avais quelque peu oublié. Ce fantasme était né alors qu'une correspondante m'avait décrit ce qu'elle me ferait si elle se cachait sous mon bureau au travail.

    Merci beaucoup pour cette belle écriture.

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