Étendue sur le côté, mon ventre contre ses fesses endormies, j'ai eu envie de le prendre comme il le fait de moi, parfois, au réveil... Moi, dans son dos, mon bassin qui ondule...
Crépitement du feu qui danse dans la cheminée. L'odeur rassurante de la cuisine de maman. La famille réunie. C'est Noël. Le temps pour moi de vous offrir mes meilleurs voeux à vous qui passez ici, de temps en temps et qui me laissez un petit mot gentil, ou à vous, lecteur et commentateur assidu, ou encore à vous, passant anonyme...
Il y avait longtemps que je n'avais pas publié un texte de ma plume... Je vous offre celui-ci, en guise de cadeau des fêtes... Et, si vous me permettez, je le dédie à François... Passez tous un temps des fêtes heureux entourés des gens que vous aimez.
Il y avait longtemps que je n'avais pas publié un texte de ma plume... Je vous offre celui-ci, en guise de cadeau des fêtes... Et, si vous me permettez, je le dédie à François... Passez tous un temps des fêtes heureux entourés des gens que vous aimez.
Nuit sylvestre
Debout devant la porte de cette petite cabane, j’hésitais. Assurément, j’avais dû me tromper. J’avais dû mal interpréter le plan que tu m’avais fait parvenir au bureau aujourd’hui. Nous devions nous retrouver pour célébrer notre anniversaire et tu as l’habitude de choisir des endroits un peu chics, appréciant toujours me voir revêtir une tenue plus sophistiquée. Aussi avais-je pris le temps, après le boulot, de passer à la maison prendre une douche et revêtir cette toute nouvelle robe noire que j’avais achetée en prévision de cette soirée toute spéciale… Des bas de soie, mes escarpins de cuir noir et le joli pendentif que tu m’as offert pour mon anniversaire complétaient ma tenue… Une goutte de parfum fleurissait dans mon décolleté, espérant que tu ne résisterais pas à y plonger le nez aussitôt que tu en aurais l’occasion. Et dessous… L’indécence dans un infime morceau de dentelle…
J’étais donc là , devant la porte d’une cabane – je n’ose pas utiliser le terme de chalet tant il me semblait que j’étais loin de la civilisation – me demandant ce que diable je pouvais bien faire là . Déjà en empruntant le petit chemin de terre qui menait à cet endroit, j’avais eu un doute. Il faisait si noir… Assurément, il n’y avait pas d’électricité ici… Seule la lueur de la lune éclairait le paysage… Moi qui pensais trouver une charmante petite auberge dans laquelle nous passerions une chaude nuit d’amour, je me retrouvais devant la porte d’une petite bicoque de bois et de pierres. J’allais rebrousser chemin lorsque j’aperçus ta voiture, garée derrière… J’étais donc au bon endroit ?
Incrédule, je poussai la porte. À l’intérieur, il faisait presque aussi sombre qu’à l’extérieur. Seules les flammes qui dansaient dans l’âtre éclairaient faiblement une pièce plus vaste que ne le laissait deviner l’aspect extérieur de la maison. Devant le foyer, à ma gauche, un grand canapé et un fauteuil dont je n’apercevais que la silhouette. Au fond, un petit escalier qui semblait mener à une mezzanine. À droite, une petite salle à manger percée par ce qui me sembla être une large fenêtre. Dehors, les reflets de la lune, sur un lac.
J’avais beau tendre l’oreille, je n’entendais que les bruits de la nature… Le chant des insectes, le clapotis de l’eau… J’appelai ton prénom, encore un peu incertaine. Aucune réponse… Je m’avançai, tâtonnant pour éviter de me cogner sur les meubles. Je contournai la table et vis une lueur qui attira mon attention de l’autre côté de la fenêtre, fenêtre qui se révélait être plutôt une porte vitrée. Je l’ouvris et fus immédiatement happée par la vue… C’était magnifique. Je fis quelques pas sur ce qui m’apparut être une galerie, les yeux rivés devant moi. La lune se mirait dans un étang bordé par des arbres dont les cimes étaient coiffées par les rayons argent de l’astre. J’observais, fascinée, lorsque ta voix douce me fit sursauter. « Je savais que tu ne pourrais pas résister à cette vue… Et moi, à celle que tu m’offres, de dos dans cette robe… »
Une fois la seconde de terreur passée, je me retournai vers toi. Tu étais confortablement assis dans un fauteuil en rotin, enveloppé dans une chaude couverture… Je m’approchai et relevai un pan de la couverture pour me blottir dans ta chaleur et me coller contre ton corps qui m’avait manqué et fus surprise de te trouver nu comme un ver… Mes yeux qui s’habituaient peu à peu à l’obscurité devinèrent la forme de ton sexe qui, sous mon regard, se dressait arrogamment. À moins que ce ne fut de voir mes courbes moulées dans ma nouvelle robe qui te faisait cet effet…
« Tu vas te décider à approcher ou tu préfères me faire geler en soulevant cette couverture ? », me demandas-tu, le sourire aux lèvres. Tu me tendis la main et m’invitas à m’asseoir sur toi. Je m’approchai et lorsque je m’apprêtai à m’asseoir sur tes genoux, tu me fis pivoter face à toi et glissas tes mains de mes hanches à mes cuisses, pour les remonter sous la jupe… Rapidement, tes doigts firent l’ascension de mes bas et retrouvèrent la chaleur de mon intimité, à peine cachée par quelques grammes d’un minuscule string en dentelle… Ils découvrirent mes fesses nues et tu laissas échapper un murmure d’approbation… Tes mains se saisirent de mes globes ronds et m’attirèrent à toi… Je sentis ton souffle chaud sur mon pubis, à travers ma robe… Tu me respirais… Non, tu humais l’odeur de mon désir naissant… Je t’entendis soupirer de plaisir… Tu savais, en laissant échapper ce soupir, en me manifestant ton désir, que je m’ouvrirais comme une fleur… Je me sentis fondre. Toi aussi, tu le sentis… « J’aime l’odeur de ton sexe, quand tu mouilles », murmuras-tu, le nez enfoui entre mes cuisses…
Tu ne résistas pas à faire descendre mon string le long de mes jambes et à relever ma robe sur mes hanches. Tu me regardas, une seconde, deux, trois… Puis, comme mue par un désir irrépressible, ta bouche trouva le chemin de mes lèvres pour un baiser qui, plus haut, m’arracha des gémissements de plaisir. Ta langue se fraya un chemin à travers mon coquillage pour trouver ma perle… Tu la léchas avec une application qui frôle la vénération. Lorsque je fus secouée par le plaisir, mes jambes flageolèrent et tu saisis l’occasion pour m’attirer à toi…
À suivre...
Jusqu’ici tout a été maitrisé, contrôlé, organisé. Il a respecté scrupuleusement les étapes convenues, ou plus exactement celles qu’il avait sinon imposées tout au moins suggérées avec assez de persuasion pour qu’elle ne puisse s’y opposer. Les premiers mots échangés, les yeux bandés, la mise en place, l’ouverture par-dessus la jupe, son retroussage, la poursuite sur et autour de la culotte, toutes ces stations de ce qui n’est pourtant pas – pas encore ? – un calvaire, ont été toutes lenteur. Il fallait en effet qu’elle prenne conscience des choses, qu’elle ait le temps de les comprendre, de les intérioriser, de les découvrir. Rien n’aurait plus rebuté celui qui se veut Initiateur qu’une découverte de la fessée en quelque sorte bâclée. Il aurait eu le sentiment de lui forcer la main, encore que le terme soit en l’occurrence mal choisi ! Mais maintenant, il sent, il sait qu’il va accélérer le rythme. Il sent, il sait, qu’il lui faut conclure. Il sent, il sait qu’elle le veut aussi, qu’elle l’attend, qu’elle le lui demande. Alors, brusquement, comme après un coup de tonnerre dans un ciel d’été, l’averse crépite, violente, rageuse, déferlante. La main claque, claque et claque encore. À coups redoublés, rapides, implacables. La main se lève et s’abat à un rythme infernal. Le bruit des claques emplit la pièce. La résonnance de l’une est recouverte par l’impact de la suivante. Le derrière était déjà rouge, il est maintenant cramoisi. Tout à l’heure, quand la main ouverte s’écrasait sur la peau laissée à sa portée, il arrivait qu’elle y imprime furtivement en rose plus vif la marque de ses doigts. Maintenant, au contraire, sur cette lune rouge brique, la main est marquée par une trace plus claire, comme celle que laissent les pieds sur le sable mouillé d’une plage à marée basse. Mais l’avalanche des claques est si drue que les marques se recouvrent l’une l’autre, se sublimant en une rougeoyante lumière qui semble sourdre de ce cul enflammé. Il frappe, vite, fort, presque rageusement. De plus en plus vite. La large main ouverte recouvre presque la totalité d’une fesse chaque fois qu’elle s’y abat. Il sent la sueur lui couler dans le dos. Il est en nage. Il halète. Les dents serrées, Tendu comme un arc.
À la seconde même où cette apothéose de la fessée a commencé à lui ravager le derrière, elle a su et compris qu’elle entrait dans une autre dimension. Jusque là elle avait reçu de cet inconnu des claques sur les fesses. Maintenant elle est fessée, et c’est tout différent. Elle n’identifie plus les claques, elle ne les ressent plus séparément. Ce que son cul reçoit, c’est autre chose, une déferlante, une cascade, un torrent. Elle a mal, bien sûr. Mais elle a eu mal aux fesses dès les premières claques, même protégée par ses vêtements. Ce qu’elle subit maintenant est au-delà de la douleur. Elle n’a pas « plus » mal. Elle découvre un « autre » mal. Une autre facette de la douleur. Tout son être s’est comme concentré dans son cul martyrisé. Elle n’existe plus que par lui, que par là . Elle n’est plus que cela. Elle n’est plus qu’un cul frappé à tour de bras. Son derrière est un champ de bataille ravagé. Une plaine labourée. Un métal martelé. Et le forgeron continue, martèle encore, et encore. Tout à l’heure – mais c’était quand ? hier ? il y a un siècle ? tout à l’heure – quand elle était encore une jeune femme, et pas encore une femme fessée, un cri ou deux lui ont échappé. Elle s’est reprise, elle s’est contrôlée, s’imposant de garder dans sa gorge les cris qu’elle sentait venir du fond d’elle-même. Elle s’est aussi raidie, son corps fixé dans la rigidité, tendu, presque arqué. Mais maintenant, la bonde lâche. Avant même qu’elle le sache, il sait, lui, qu’elle est arrivée là où elle devait aller. Il l’a senti dans sa main, qui ne frappe plus ce caillou dur et ferme qu’elle avait fait de son cul, mais, brusquement, une masse alanguie, ballottante, secouée de droite à gauche, de haut en bas. C’est cet abandon qu’il a perçu dans la paume de sa main. Les fesses s’entrouvrent, s’écartent, béent. Par intermittence, c’est toute l’intimité féminine qui apparaît. L’anneau de son petit trou, l’ouverture luisante de sa fente. Elle est au-delà de la pudeur, il est au-delà du voyeurisme. Elle n’est plus une femme – ou bien est-elle plus qu’une femme ? – elle est un derrière, elle est une femme fessée, elle est une fessée. Et lui n’est plus un homme, il n’est plus que cette main qui frappe, qui meurtrit, qui martyrise, mais qui honore, qui magnifie, qui rend hommage.
Le bruit n’est plus non plus le même. Aux claquements secs comme ceux d’un fouet a succédé instantanément une sorte de roulement confus et presque sourd. En même temps que son cul s’abandonnait, c’est tout son corps qui le faisait. Il a dû assurer la prise de son bras gauche pour éviter qu’elle ne glisse de ses genoux. Il a senti sur ses cuisses et sur son sexe de plus en plus durci l’amollissement de son corps. Il a perçu aussi cette sorte de hoquet venu du plus profond de son ventre, venu de l’origine d’elle-même. Et qui lui a fait comprendre que les larmes allaient venir, avant qu’elle-même ne le sache. Elle ne s’est pas mise à hurler. Mais elle a laissé sortir d’elle-même une sorte de rumeur, quelque chose entre le cri et le feulement. Une sorte de psalmodie ondulante qui résonne dans la chambre et qui, peu à peu, se transforme en sanglots. Il sait qu’elle a atteint ce sommet qu’elle voulait découvrir, qu’il voulait lui faire découvrir.
Il ne cesse pourtant pas immédiatement la fessée. Il lui a dit dès qu’ils se sont mis à détailler les composantes d’une vraie fessée, qu’il ne faut jamais que ce soit celle qui la reçoit qui décide ou détermine du moment où il convient de l’arrêter. Ce serait une sorte d’escroquerie, une sorte de trahison. C’est lui qui l’a amenée à ce point, c’est lui aussi qui décidera quelle est l’arrivée. C’est le silence qui règne soudain qui lui a fait comprendre que la fessée était terminée, avant qu’elle ne ressente la différence sur ses fesses. Elles sont à un tel point de meurtrissure que la fin de l’avalanche n’a pas eu d’effet sensible. Elle a continué un moment encore son cri de gorge, ses sanglots, ses pleurs. Elle a senti qu’il lui dénouait le bandeau qu’elle avait gardé sur les yeux. Elle était arrivée à l’aboutissement. Elle allait maintenant découvrir son compagnon de voyage.
À la seconde même où cette apothéose de la fessée a commencé à lui ravager le derrière, elle a su et compris qu’elle entrait dans une autre dimension. Jusque là elle avait reçu de cet inconnu des claques sur les fesses. Maintenant elle est fessée, et c’est tout différent. Elle n’identifie plus les claques, elle ne les ressent plus séparément. Ce que son cul reçoit, c’est autre chose, une déferlante, une cascade, un torrent. Elle a mal, bien sûr. Mais elle a eu mal aux fesses dès les premières claques, même protégée par ses vêtements. Ce qu’elle subit maintenant est au-delà de la douleur. Elle n’a pas « plus » mal. Elle découvre un « autre » mal. Une autre facette de la douleur. Tout son être s’est comme concentré dans son cul martyrisé. Elle n’existe plus que par lui, que par là . Elle n’est plus que cela. Elle n’est plus qu’un cul frappé à tour de bras. Son derrière est un champ de bataille ravagé. Une plaine labourée. Un métal martelé. Et le forgeron continue, martèle encore, et encore. Tout à l’heure – mais c’était quand ? hier ? il y a un siècle ? tout à l’heure – quand elle était encore une jeune femme, et pas encore une femme fessée, un cri ou deux lui ont échappé. Elle s’est reprise, elle s’est contrôlée, s’imposant de garder dans sa gorge les cris qu’elle sentait venir du fond d’elle-même. Elle s’est aussi raidie, son corps fixé dans la rigidité, tendu, presque arqué. Mais maintenant, la bonde lâche. Avant même qu’elle le sache, il sait, lui, qu’elle est arrivée là où elle devait aller. Il l’a senti dans sa main, qui ne frappe plus ce caillou dur et ferme qu’elle avait fait de son cul, mais, brusquement, une masse alanguie, ballottante, secouée de droite à gauche, de haut en bas. C’est cet abandon qu’il a perçu dans la paume de sa main. Les fesses s’entrouvrent, s’écartent, béent. Par intermittence, c’est toute l’intimité féminine qui apparaît. L’anneau de son petit trou, l’ouverture luisante de sa fente. Elle est au-delà de la pudeur, il est au-delà du voyeurisme. Elle n’est plus une femme – ou bien est-elle plus qu’une femme ? – elle est un derrière, elle est une femme fessée, elle est une fessée. Et lui n’est plus un homme, il n’est plus que cette main qui frappe, qui meurtrit, qui martyrise, mais qui honore, qui magnifie, qui rend hommage.
Le bruit n’est plus non plus le même. Aux claquements secs comme ceux d’un fouet a succédé instantanément une sorte de roulement confus et presque sourd. En même temps que son cul s’abandonnait, c’est tout son corps qui le faisait. Il a dû assurer la prise de son bras gauche pour éviter qu’elle ne glisse de ses genoux. Il a senti sur ses cuisses et sur son sexe de plus en plus durci l’amollissement de son corps. Il a perçu aussi cette sorte de hoquet venu du plus profond de son ventre, venu de l’origine d’elle-même. Et qui lui a fait comprendre que les larmes allaient venir, avant qu’elle-même ne le sache. Elle ne s’est pas mise à hurler. Mais elle a laissé sortir d’elle-même une sorte de rumeur, quelque chose entre le cri et le feulement. Une sorte de psalmodie ondulante qui résonne dans la chambre et qui, peu à peu, se transforme en sanglots. Il sait qu’elle a atteint ce sommet qu’elle voulait découvrir, qu’il voulait lui faire découvrir.
Il ne cesse pourtant pas immédiatement la fessée. Il lui a dit dès qu’ils se sont mis à détailler les composantes d’une vraie fessée, qu’il ne faut jamais que ce soit celle qui la reçoit qui décide ou détermine du moment où il convient de l’arrêter. Ce serait une sorte d’escroquerie, une sorte de trahison. C’est lui qui l’a amenée à ce point, c’est lui aussi qui décidera quelle est l’arrivée. C’est le silence qui règne soudain qui lui a fait comprendre que la fessée était terminée, avant qu’elle ne ressente la différence sur ses fesses. Elles sont à un tel point de meurtrissure que la fin de l’avalanche n’a pas eu d’effet sensible. Elle a continué un moment encore son cri de gorge, ses sanglots, ses pleurs. Elle a senti qu’il lui dénouait le bandeau qu’elle avait gardé sur les yeux. Elle était arrivée à l’aboutissement. Elle allait maintenant découvrir son compagnon de voyage.
Le moment est venu. Pour elle comme pour lui, il le sait et elle le sait, tout ce qui a précédé, leur rencontre virtuelle, leurs échanges écrits, leurs fantasmes partagés, leur découverte mutuelle, la maturation de leur décision de se rencontrer, leurs mutuelles hésitations, leur choix de franchir le pas, tout tendait vers cet instant. Et depuis son entrée dans la chambre, à vrai dire depuis même l’instant où elle a quitté son domicile pour se rendre à ce rendez-vous, tout en elle attend cet instant. Et elle sait, et elle sent, que lui aussi n’a agit que pour préparer ce moment. À l’instant même où la main a cessé de frapper, elle a su que l’étape prochaine serait d’être mise cul nu. Ces deux mots ont explosé dans sa tête, nets comme la lumière d’un matin d’hiver. Je vais être cul nu. Je vais recevoir la fessée cul nu. Il va voir mon cul nu. Son esprit joue avec ces deux mots, comme les enfants qui répètent « caca boudin » jusqu’à ce que, justement, parfois on les menace d’un e fessée…. Cul nu !
Cul nu ; pour lui aussi, les mots sont de l’ordre de l’injonction, de la prière, de l’espoir. Cul nu, combien de fois a-t-il utilisé ces termes lors des leurs échanges épistolaires ? Dès qu’il s’est mis à lui parler de son fantasme, dès qu’il a entrepris de lui expliquer sa conception de la fessée, il lui a précisé qu’elle ne se concevait que « cul nu ». Pour désigner cette partie du corps féminin qu’il aime tant, il a utilisé toutes les subtilités et les polysémies de la langue française. Derrière, postérieur, fesses, arrière – train, croupe, fondement, derche, lune, panier, popotin, croupion, pétard … Mais quand il a abordé sa découverte pour être fustigé directement sur la peau, il n’a utilisé que ce mot, si court, si cru, mais aussi si commun de « cul ». Et il n’y a associé que cet adjectif plus court encore, mais d’une indéniable précision, « nu ». Le derrière peut être découvert. Les fesses mises à l’air. Le popotin exposé. La croupe déculottée. Et, au gré de ses pérégrinations littéraires, il a associé ces mots à peu près dans toutes les combinaisons. Mais aucune d’entre elles ne lui paraît mieux décrire ce qui va arriver maintenant que ce « cul nu ».
Il prend sur lui pour dompter son impatience. Bien sûr qu’il bout d’envie de faire disparaître ce dernier rempart avant de découvrir son cul, nu. Mais, en véritable épicurien, il sait faire durer le temps de l’attente du plaisir. Et il veut aussi qu’elle puisse, elle, ressentir toute la gamme des sentiments d’être déculottée, d’être mise cul nu. Il faut qu’elle puisse savoir que cela va arriver, l’espérer et le craindre. Être impatiente que cela arrive, et angoissée que cela arrive. Le vouloir, oh combien ! et en même temps le refuser. Toute sa raison, toute son éducation, tout ce qui constitue la jeune femme dynamique, moderne, ouverte, libre et indépendante, la pousse évidemment à refuser même l’idée d’être ainsi mise cul nu. Non qu’elle soit particulièrement prude, elle n’a jamais hésité à rester nue dans les douches de son club de sport ou entre copines. Et dans sa vie intime, elle a bien sûr fait cadeau de sa nudité à ses amants. Et si elle n’a jamais pratiqué le naturisme, c’est que l’occasion ne lui en a jamais été donnée, mais elle ne s’y serait pas refusée. Mais il ne s’agit pas ici de se montrer nue. Il ne s’agit pas non plus de laisser – ou de faire – voir se jambes, ou son décolleté. Il s’agit d’être tout à la fois encore vêtue, et d’une certaine manière plus nue que nue, puisque montrant ce qui reste, y compris dans le langage, comme le tabou par excellence. « Montrer son cul », n’est-ce pas le condensé même de l’abandon de toute pudeur ? Oui, tout ce qui fait qu’elle est ce qu’elle est, toutes ses conceptions de la vie, des relations entre les êtres, toutes ses réflexions, l’ont immanquablement amenée à cette conclusion incontournable : elle ne saurait en aucun cas, elle ne doit d’aucune manière envisager même une seconde cette absurdité : montrer son cul. Et a fortiori ne montrer que son cul. Et à un inconnu ! Montrer son cul à un être dont elle n’a pas vu le visage. Quelle folie ! Et pourtant, elle sait, depuis qu’elle a poussé la porte de la chambre, depuis qu’elle a décidé « d’y aller » qu’elle va « lui montrer son cul ». Tout ce qui fait qu’elle est femme, tout ce qui fait qu’elle est sensuelle, tout ce qui fait qu’elle est de chair, l’amène à cette conclusion irréfutable : elle va lui montrer son cul. Elle va lui dévoiler cette lune généreuse, ce postérieur avantageux, ce popotin insolent, cette croupe abondante. Car, comme le dit joliment Georges Brassens elle « usait et abusait du droit d’être fessue.» Et s’il lui était arrivé d’être gênée par cette abondance fessière, par cette exubérance callipyge, elle en était certaine aujourd’hui, ce qui aurait pu être un défaut était devenu aujourd’hui et pour elle un avantage. Combien de fois ne lui avait-il pas avoué – ou revendiqué ? – sa passion pour les derrières confortables, pour les fesses qui ne se dissimulent pas, pour les croupes où les mains peuvent se perdre, pour les culs à empoigner à pleines paumes ?
Le moment est venu. Il va découvrir ce à quoi il pense depuis qu’il échange avec elle. Il va voir son cul. Mieux, il va le faire apparaître. Il va en être le créateur, ou mieux encore « l’inventeur », au sens de celui qui découvre un trésor. En d’autres circonstances, avec d’autres partenaires, peut-être aurait-il choisi de lui imposer de le dévoiler elle-même. Il aurait pu lui lancer l’ordre brutal : « Tourne-toi et montre ton cul ! » Ou seulement lui ordonner : « Baisse ta culotte et mets-toi en place. » Mais aujourd’hui, il n’en fera rien. Pour cette initiation, pour cette découverte, il importe que se soit lui, et lui seul, qui soit le passeur, qui lui fasse parcourir les étapes. Il lui appartient donc de la déculotter. Il ne s’y dérobera pas. Il pose ses deux mains, ouvertes, sur les hanches de la belle, les pouces écartés prenant appui sur ses reins, juste au niveau des deux fossettes qui décorent le bas de son dos. Puis ses mains glissent, lentement, sensuellement, jusqu’à ce que les pouces rencontrent l’élastique de la culotte. Alors ce sont les index qui prennent le relais. Ils s’insèrent à la taille, écartent légèrement le slip du corps qu’il protège encore, s’écartent en tendant à l’extrême la taille du vêtement. Les autres doigts viennent alors rejoindre les index pour commencer à faire descendre la culotte. Lentement. Délicatement. Harmonieusement. Pour qu’elle sente que le vêtement glisse insensiblement sur ses rondeurs. Pour qu’elle ait pleinement conscience de la progression implacable de cette mise à nue.
Le haut des fesses est maintenant découvert. Il aperçoit la naissance de la vallée qui sépare les deux hémisphères. Alors, malgré lui, sans même qu’il ne s’en rende compte, il accélère le mouvement. Le slip descend plus vite, un tout petit peu plus vite. Et la splendeur apparaît, centimètre après centimètre. Quand l’élastique devient équateur, le mouvement s’accélère encore. Le voyage du slip est maintenant irréversible. La lune presque entière est maintenant dévoilée. Il s’en remplit les yeux. Sa respiration devient plus haletante. Il entend les battements de son propre cÅ“ur. Il a du mal à avaler sa salive. Il découvre la merveille. Il découvre l’Amérique. Il découvre son Eldorado. La culotte n’est plus qu’une petite bande de tissu fripé, refugiée dans le pli séparant les fesses des cuisses. Avec les lanières des jarretelles, et la jupe au dessus de la taille, il constitue un cadre pour ce tableau magnifique dont il s’emplit les yeux : son cul.
Cul nu ; pour lui aussi, les mots sont de l’ordre de l’injonction, de la prière, de l’espoir. Cul nu, combien de fois a-t-il utilisé ces termes lors des leurs échanges épistolaires ? Dès qu’il s’est mis à lui parler de son fantasme, dès qu’il a entrepris de lui expliquer sa conception de la fessée, il lui a précisé qu’elle ne se concevait que « cul nu ». Pour désigner cette partie du corps féminin qu’il aime tant, il a utilisé toutes les subtilités et les polysémies de la langue française. Derrière, postérieur, fesses, arrière – train, croupe, fondement, derche, lune, panier, popotin, croupion, pétard … Mais quand il a abordé sa découverte pour être fustigé directement sur la peau, il n’a utilisé que ce mot, si court, si cru, mais aussi si commun de « cul ». Et il n’y a associé que cet adjectif plus court encore, mais d’une indéniable précision, « nu ». Le derrière peut être découvert. Les fesses mises à l’air. Le popotin exposé. La croupe déculottée. Et, au gré de ses pérégrinations littéraires, il a associé ces mots à peu près dans toutes les combinaisons. Mais aucune d’entre elles ne lui paraît mieux décrire ce qui va arriver maintenant que ce « cul nu ».
Il prend sur lui pour dompter son impatience. Bien sûr qu’il bout d’envie de faire disparaître ce dernier rempart avant de découvrir son cul, nu. Mais, en véritable épicurien, il sait faire durer le temps de l’attente du plaisir. Et il veut aussi qu’elle puisse, elle, ressentir toute la gamme des sentiments d’être déculottée, d’être mise cul nu. Il faut qu’elle puisse savoir que cela va arriver, l’espérer et le craindre. Être impatiente que cela arrive, et angoissée que cela arrive. Le vouloir, oh combien ! et en même temps le refuser. Toute sa raison, toute son éducation, tout ce qui constitue la jeune femme dynamique, moderne, ouverte, libre et indépendante, la pousse évidemment à refuser même l’idée d’être ainsi mise cul nu. Non qu’elle soit particulièrement prude, elle n’a jamais hésité à rester nue dans les douches de son club de sport ou entre copines. Et dans sa vie intime, elle a bien sûr fait cadeau de sa nudité à ses amants. Et si elle n’a jamais pratiqué le naturisme, c’est que l’occasion ne lui en a jamais été donnée, mais elle ne s’y serait pas refusée. Mais il ne s’agit pas ici de se montrer nue. Il ne s’agit pas non plus de laisser – ou de faire – voir se jambes, ou son décolleté. Il s’agit d’être tout à la fois encore vêtue, et d’une certaine manière plus nue que nue, puisque montrant ce qui reste, y compris dans le langage, comme le tabou par excellence. « Montrer son cul », n’est-ce pas le condensé même de l’abandon de toute pudeur ? Oui, tout ce qui fait qu’elle est ce qu’elle est, toutes ses conceptions de la vie, des relations entre les êtres, toutes ses réflexions, l’ont immanquablement amenée à cette conclusion incontournable : elle ne saurait en aucun cas, elle ne doit d’aucune manière envisager même une seconde cette absurdité : montrer son cul. Et a fortiori ne montrer que son cul. Et à un inconnu ! Montrer son cul à un être dont elle n’a pas vu le visage. Quelle folie ! Et pourtant, elle sait, depuis qu’elle a poussé la porte de la chambre, depuis qu’elle a décidé « d’y aller » qu’elle va « lui montrer son cul ». Tout ce qui fait qu’elle est femme, tout ce qui fait qu’elle est sensuelle, tout ce qui fait qu’elle est de chair, l’amène à cette conclusion irréfutable : elle va lui montrer son cul. Elle va lui dévoiler cette lune généreuse, ce postérieur avantageux, ce popotin insolent, cette croupe abondante. Car, comme le dit joliment Georges Brassens elle « usait et abusait du droit d’être fessue.» Et s’il lui était arrivé d’être gênée par cette abondance fessière, par cette exubérance callipyge, elle en était certaine aujourd’hui, ce qui aurait pu être un défaut était devenu aujourd’hui et pour elle un avantage. Combien de fois ne lui avait-il pas avoué – ou revendiqué ? – sa passion pour les derrières confortables, pour les fesses qui ne se dissimulent pas, pour les croupes où les mains peuvent se perdre, pour les culs à empoigner à pleines paumes ?
Le moment est venu. Il va découvrir ce à quoi il pense depuis qu’il échange avec elle. Il va voir son cul. Mieux, il va le faire apparaître. Il va en être le créateur, ou mieux encore « l’inventeur », au sens de celui qui découvre un trésor. En d’autres circonstances, avec d’autres partenaires, peut-être aurait-il choisi de lui imposer de le dévoiler elle-même. Il aurait pu lui lancer l’ordre brutal : « Tourne-toi et montre ton cul ! » Ou seulement lui ordonner : « Baisse ta culotte et mets-toi en place. » Mais aujourd’hui, il n’en fera rien. Pour cette initiation, pour cette découverte, il importe que se soit lui, et lui seul, qui soit le passeur, qui lui fasse parcourir les étapes. Il lui appartient donc de la déculotter. Il ne s’y dérobera pas. Il pose ses deux mains, ouvertes, sur les hanches de la belle, les pouces écartés prenant appui sur ses reins, juste au niveau des deux fossettes qui décorent le bas de son dos. Puis ses mains glissent, lentement, sensuellement, jusqu’à ce que les pouces rencontrent l’élastique de la culotte. Alors ce sont les index qui prennent le relais. Ils s’insèrent à la taille, écartent légèrement le slip du corps qu’il protège encore, s’écartent en tendant à l’extrême la taille du vêtement. Les autres doigts viennent alors rejoindre les index pour commencer à faire descendre la culotte. Lentement. Délicatement. Harmonieusement. Pour qu’elle sente que le vêtement glisse insensiblement sur ses rondeurs. Pour qu’elle ait pleinement conscience de la progression implacable de cette mise à nue.
Le haut des fesses est maintenant découvert. Il aperçoit la naissance de la vallée qui sépare les deux hémisphères. Alors, malgré lui, sans même qu’il ne s’en rende compte, il accélère le mouvement. Le slip descend plus vite, un tout petit peu plus vite. Et la splendeur apparaît, centimètre après centimètre. Quand l’élastique devient équateur, le mouvement s’accélère encore. Le voyage du slip est maintenant irréversible. La lune presque entière est maintenant dévoilée. Il s’en remplit les yeux. Sa respiration devient plus haletante. Il entend les battements de son propre cÅ“ur. Il a du mal à avaler sa salive. Il découvre la merveille. Il découvre l’Amérique. Il découvre son Eldorado. La culotte n’est plus qu’une petite bande de tissu fripé, refugiée dans le pli séparant les fesses des cuisses. Avec les lanières des jarretelles, et la jupe au dessus de la taille, il constitue un cadre pour ce tableau magnifique dont il s’emplit les yeux : son cul.
La voilà prête, la voilà troussée, la voilà exposant sans pudeur ses dessous. Sa culotte satinée, échancrée, semblant autant souligner ce qu’elle cache encore que présenter ce qu’elle laisse voir. Et puis la ceinture fine des portes jarretelles, juste au dessus de la culotte, comme établissant la frontière entre le décent et l’indécent. De laquelle descendent les deux fines lanières de soie qui vont rejoindre les bas, comme les haubans des voiles d’une caravelle. Il ébauche un sourire en constatant que la dame a bien passé les jarretelles sous la culotte, permettant ainsi, le moment venu, à celle-ci d’être baissée sans être entravée. Il sait d’expérience que souvent, les femmes qui portent ce type d’accessoire pour la première fois l’attachent après avoir passé leur culotte comme elles l’ont vu souvent sur des photos de charme, et se trouvent fort dépourvues quand celle-ci doit être baissée, que se soit pour le pipi ou pour la fessée. Il sait déjà qu’il n’en sera rien ici, et que la jolie culotte pourra coulisser comme il se doit, et se retrouver, selon son choix, au dessous des fesses, aux genoux ou aux chevilles. Il se délecte aussi de la découverte de ces morceaux de peau laissés à nue par le retroussage de la belle. Le petit bourrelet entre la jupe relevée et la culotte qui remonte juste au dessus du galbe des hanches. Les deux parcelles des cuisses, entre l’échancrure de la culotte et le haut doublé des bas. Et surtout, surtout, cette ébauche de lune laissée visibles par la forme du sous-vêtement. Il lui semble furtivement qu’il pourrait passer des heures à découvrir ainsi sa peau par fragments. Il meurt d’envie de caresser encore, du bout des doigts, ces parcelles de peau diaphane. Ou de poser ses lèvres sur elles, au creux des reins, ou au pli qui marque le passage des cuisses aux fesses. Ou encore de fourrer son nez dans ce mystère d’entre les cuisses. Mais il comprend que la faire attendre plus longtemps serait malhonnête. Il constate que la peau est devenue plus grenue, presque crispée. Et il interprète cette chair de poule subite comme une marque d’impatience. Alors, comme s’il était vexé de cette protestation muette, sans préavis, sans hésiter, d’un seul coup, la main se lève et s’abat sur le derrière maintenant seulement protégé par cette étoffe fine et soyeuse. Une nouvelle fois le cheval, comme étonné de ce que pourtant il savait inéluctable, se cabre. Il sent le corps de sa consentante victime se tendre comme un arc. Il voit la masse des cheveux agitée d’un vif soubresaut qui fait s’établer la crinière sur les épaules. Et surtout, il sent sur son propre bas-ventre la pression de celui de celle qui vient de réagir à la fulgurance de la douleur retrouvée. Sur son sexe gonflé et contraint sans son slip, ce mouvement soudain est presque douloureux. Il ne lui en fallait pas plus pour que la main retombe encore plus sèchement sur le derrière offert. Mais la belle s’est déjà ressaisie. Pas un cri, pas un grognement n’est sorti de ses lèvres, et c’est un corps redevenu soumis et acceptant qui reçoit les slaves suivantes. Elles se concentrent sur ce triangle de tissus, emballage d’un joyau qu’il sait qu’il découvrira bientôt. Même si elle ne réagit plus aux rafales qui s’abattent sur son cul meurtri, il sait qu’elles sont plus douloureuses que celles reçues précédemment quand les fesses étaient encore protégées par la jupe. Il s’applique à garder un rythme régulier, appréciant en connaisseur la tonalité plus claire des claques sur le postérieur moulé dans son enveloppe de soie. Puis soudain, comme par erreur, une claque s’écrase sur la peau nue, sur le dessous de la fesse. Et immédiatement la fessée reprend par-dessus la culotte, comme pour rassurer la victime sur l’étape de la progression, pour lui faire comprendre que le moment de la déculottée n’est pas encore venu. Puis à nouveau la main s’égare, à droite, sur la peau nue encore, presque à la limite du flanc. Alors commence pour elle l’incertitude. Elle ne peut prévoir où va arriver la prochaine meurtrissure. Une fois sur la culotte, une fois en dehors. Elle ne sait pas vraiment si celles qui claquent sur la peau sont plus douloureuse que celles qui le font sur le tissu, tant la protection ce celui-ci est illusoire. Mais lui pourrait le dire sans erreur, rien qu’à la tonalité de la claque. Peu à peu, les coups ont abandonné l’espace protégé pour se concentrer sur le bas des fesses et le haut des cuisses. Il frappe maintenant de manière presque horizontale, la main glissant sur le haut des bas pour atteindre le derrière par le dessous. Il est parfaitement conscient d’atteindre ainsi une zone plus sensible à la douleur, à la peau plus fine, plus délicate. C’est sa manière de la prévenir qu’il va maintenant lui falloir poursuivre la voyage initiatique, aller vers le moment le plus fort parce que le plus secret, découvrir le secret des secrets. Qu’elle va être bientôt prestement déculottée. Il veut qu’elle s’y prépare, qu’elle sache que le moment curial va venir. Qu’elle comprenne que tout ce qui vient de se passer n’était qu’entrée en matière, que préface, que mise en condition. Et que c’est seulement maintenant que la vraie fessée va commencer, cul nu.
"Dévoilement"
C’est le moment, ma toute belle. Tu as eu du cran, de la fierté, du courage même. Le plus difficile, sûrement, était de venir jusqu’ici et de franchir cette porte. Je sais que cela t’a demandé beaucoup de volonté. Je savais aussi que, dès lors que tu serais entrée dans cette chambre, tu ne reculerais pas. J’ai senti dans nos échanges que tu serais du genre à aller jusqu’au bout, y compris de la provocation si l’occasion t’en était donnée. À ton allure, droite, fière, presque provocante, au ton de ta voix assuré, mélodieux et ferme à la fois, j’ai compris que si l’un de nous était près de renoncer, ce serait peut-être moi. Oh, non que l’envie de te fesser me soit passée, bien au contraire ! Mais il est vrai que tu étais si belle que des envies parasites m’ont quelque peu perturbé. J’aurais pu te prendre dans mes bras pour découvrir ton corps d’aveugle à l’aveugle moi aussi, du bout des doigts, de la paume des mains. J’aurais pu m’enivrer de l’odeur des recoins de ton corps. Fourrer mon museau dans l’ouverture généreuse de ton corsage, me perdre entre tes seins. J’aurais pu écraser ta bouche sur la mienne. J’aurais pu… Mais cela aurait été une trahison, à toi, à moi, à nous, à notre décision. Du reste, ta voix n’a pas frémi, n’a pas hésité, n’a même pas baissé d’un ton quand tu m’as indiqué sans fard la raison de ta présence : être fessée. Comment te dire l’émotion qui fut la mienne quand tu t’es laissée conduire jusqu’à ce siège, comme un agneau que l’on mène à l’abattoir et qui ne se défend pas ? Comment te dire mon trouble quand ton corps s’est allongé au travers de mes cuisses, quand j’ai ressenti la chaleur de ton ventre sur elles ? Comment te dire surtout l’effet sur moi de la découverte de ton cul, somptueux, offert, exposé, glorieux, tranquille ? Mais je ne doute pas que tu aies senti sur ton ventre la conséquence de cette découverte sur mon anatomie. Je suis sûr que tu as senti mon sexe durcir sous ton pubis. Oui, ma belle, il t’a suffit de faire en sorte que j’aie ton cul sous les yeux pour me faire bander, et de belle manière. Et c’est peut-être aussi pour te punir de cette découverte, pour te punir de faire autant d’effet aux hommes, pour te punir d’avoir un si beau cul que la première claque a été aussi brutale. Mon Dieu que j’ai aimé cette ruade de tout ton corps, cette réaction de cheval qui se cabre. Tu découvrais la fessée, tu entrais dans mon monde, de plain-pied. Et dans cette brève crispation se résumait la lutte entre ce qui en toi refusait cette souffrance cuisante et ce qui en toi la réclamait, et en réclamait plus encore. La bataille entre la femme d’hier, la femme que les autres connaissent et fréquentent, la femme que tu étais encore quelques minutes auparavant, quand tu sortais de ta voiture sur ce parking de motel, et la femme que tu venais de décider d’être, une femme fessée. Avant même que la seconde claque ne vienne honorer ton autre fesse, je savais que non seulement tu acceptais cette fessée, tu l’avais déjà dit et prouvé par ton attitude et tes mots, mais que ton corps l’acceptait ; mieux, la voulait. Et surtout, je savais qu’il me faudrait t’accompagner loin dans ce monde pour lequel, tes fesses me le confirmaient, tu étais faite. Alors j’ai poursuivi la fessée. J’ai frappé ces globes majestueux. Je les ai sentis réagir, se crisper, se durcir, résister. J’ai voulu les faire céder, c’est vrai. J’ai accentué mes coups. J’ai frappé plus vite, plus sec, plus fort. J’ai essayé de déstabiliser ce corps qui me résistait. J’ai frappé à l’improviste, à gauche ou à droite, vite ou lentement, par rafales ou en espaçant les coups. Je commençais à sentir la chaleur de tes fesses au travers de ta fine jupe. C’est alors seulement que j’ai décidé de passer à la deuxième étape, et d’enfin te trousser, ma belle garce.
Oh le bonheur que de relever lentement cette jupe que j’avais dû tout à l’heure tirer pour qu’elle moule mieux la rondeur de ton cul ! Oh quelle joie que de découvrir, centimètre après centimètre, ces cuisses puissantes et modelées ! Le crissement doux de l’étoffe sur les bas, comme le bruit des pneus de voitures, la nuit, sur l’asphalte. La découverte de ces bas, le sourire en constatant que tu avais suivi mes instructions à la lettre, et la déception de ne pouvoir en tirer argument pour une fessée supplémentaire. Puis l’apparition de la jarretelle, ce summum de la féminité à mes yeux. Ces deux lanières de soie tendues comme les cordages d’un navire à quai. Ces ceux piliers qui entourent la scène principale, encore cachée dans son écrin de soierie. Oh comme vous avez dû la choisir avec soin, cette petite culotte qui, vous le savez pourtant, finira par disparaître. Ni string qui est comme une négation de la culotte, ni large boxer qui cousine presque avec l’horrible short des footballeurs. Mais une vraie culotte, qui couvre ce que, justement, je veux découvrir. Qui couvre, mais tout en ne couvrant pas tout, pas entièrement, pas complètement. Qui cache tout en laissant voir en quelque sorte des échantillons de ce qui est caché. La naissance du sillon fessier, juste esquivé au bas des reins. Et ces deux croissants de lune avant que celle-ci ne laisse place aux cuisses. Et surtout, surtout, ces quelques minuscules poils follets qui s’échappent du centre géométrique de votre féminité. Oh, mon Ange, j’aurais pu rester des heures à contempler ainsi le tableau dont vous me faisiez l’offrande ! Mais je vous devais de ne pas musarder, de ne pas vous laisser attendre pour mon seul plaisir visuel. Nous n’avons pas à traîner, bon sang, vous avez votre fessée à recevoir, et moi je l’ai à donner ! Et pourtant, j’ai quand même pris le temps de passer, une fois, une seule, la main depuis vos pieds et vos jambes gainées de soie jusqu’à la limite de la culotte. J’ai encore pris le temps de vous humer, de m’emplir des senteurs de votre intimité ainsi mise à jour. De ces senteurs de marché aux épices qui me montaient à la tête comme des alcools. Puis je me suis repris, j’ai remonté la jupe plus haut encore, au dessus de la taille, pour être sûr qu’elle ne retombe pas d’elle-même. Vous m’avez même facilité la tâche en soulevant légèrement vos hanches pour que je puisse la faire glisser aussi par-dessous. Ainsi, quand vous vous êtes remises en place, c’est directement votre bas ventre qui reposait sur le haut de mes cuisses. Vous l’avouerai-je, ma chère, j’ai dû fermer un instant les yeux et respirer à fond pour éviter qu’il m’arrive ce qui arrive parfois aux puceaux à leur première découverte. Oui, s’il faut vous le dire clairement, j’ai été près de jouir de la conjonction de ce tableau et de la chaleur de votre intimité si prés de mon sexe. Avoir presque provoqué une éjaculation précoce, cela valait bien une punition sévère, vous ne pourriez le nier. Il me fallait donc vous punir d’être si désirable. Je n’allais pas y manquer.
Elle n’a poussé qu’un cri, à la première frappe. Depuis, elle ne desserre plus les dents. Il n’a même plus besoin de la tenir ferme pour l’empêcher de protéger ses arrières avec les mains, elle ne le tente même plus. Après s’être cabrée une première fois, comme un animal surpris par l’attaque, elle est redevenue cette statue inerte, qui subit les assauts sans moufter. Pourtant, il n’y va pas de main morte. Il s’applique, il peaufine, il y met tout son cÅ“ur. Fesse droite, fesse gauche, alternativement. L’imposant derrière s’étale devant lui, majestueux, offert, insolent de grâce et d’équilibre. Lui qui a fessé déjà bien des culs depuis qu’il est habité par la passion de ceux-ci et des hommages qu’une dextre sévère peut leur rendre, ne se souvient pas d’avoir fessé un derrière aussi majestueux, aussi sûr de sa puissance et de sa capacité à troubler l’homme. Dès qu’elle s’est allongée, il a pu prendre la mesure du cul somptueux qui lui était présenté sans ambages. Un postérieur qui tend le tissu fin de la jupe. En amateur, il a su la tirer vers le bas, cachant certes ainsi le galbe prometteur des cuisses, mais permettant ainsi à l’étoffe de mieux galber la courbe des fesses. Bien sûr, il a eu la tentation de caresser celles-ci, d’en apprécier le galbe, d’en deviner la texture au travers de leur enveloppe textile, de les sentir réagir à la main, d’en mesurer la réaction, la nervosité, le moelleux. Mais il a là aussi résisté à cet aimant pour sa paume. La caresser, la câliner, aurait été lui mentir, la désemparer, la trahir. Il sait qu’elle est venue pour la fessée. Il la lui a promise. Il la lui a décrite par le menu. Il sait qu’elle en connaît chaque étape, chaque composante, chaque variante. Et pourtant qu’en même temps elle ne sait rien, et qu’il va – qu’il doit – les lui faire découvrir. Alors, posément, il a levé la main, il a esquissé le mouvement par deux fois, s’arrêtant à quelques centimètres de ce globe splendide. Puis, enfin, la main est tombée, brutale, implacable. Le bruit, ce bruit si caractéristique d’une main qui s’abat sur un derrière féminin, a résonné dans la pièce. En une fraction de seconde, il a retrouvé ce plaisir pour lui incommensurable, celui de sentir la réaction d’un cul de femme à une claque inaugurale. La main qui s’écrase sur cette masse encore inerte, innocente. L’ultime fraction de seconde avant qu’elle ne la touche, le derrière était encore tranquille, moelleux. En moins de temps qu’un éclair, la fesse a subi l’outrage, sa main s’est enfoncée dans cette masse charnue qui, instantanément, a réagi. La masse jusqu’alors inerte s’est réveillée. Ce qui était pâte molle se durcit, se crispe, se révolte. Même si elle n’avait pas crié, la réaction de son corps tout entier l’aurait renseigné sur la surprise et sur l’intensité de la douleur qu’il vient de lui administrer. Mais il se soucie comme d’une guigne de son cri et de sa ruade inutile. Son bras gauche la maintient assez fermement pour qu’elle ne risque pas de lui échapper. Mais il a senti au creux de sa paume ce durcissement subit de la fesse, qui, après avoir reçu et presque accueilli la main semble vouloir maintenant la chasser, la repousser. Le cul est devenu pierre, métal, acier. Bloc compact, dur, hostile. Quand la main s’abat sur l’autre fesse, le bruit même lui indique que ce n’est plus le même cul qu’il frappe. Un claquement sec, comme un coup de feu dans un matin d’hiver. Et cette fois, plus un cri, même pas un grognement. Plus une réaction. Il frappe maintenant un cul insensible, buté, bloqué. Alors, bien sûr, il accentue la force des claques. La main se lève moins haut, mais retombe plus vite, plus fort, plus sec. Paf ! Paf ! Fesse droite, fesse gauche. Les premières claques se sont écrasées sur le dôme du derrière, à son sommet. Puis, peu à peu, elles élargissent le cercle visé. Elles couvrent insensiblement l’intégralité de la surface qui lui est offerte. Devant le refus de ce cul à réagir, devant le silence de la dame, devant son apparente insensibilité, il accentue encore la puissance des frappes. Et surtout, il cherche à la déstabiliser en l’étonnant, en l’empêchant de se préparer à la prochaine. Les coups se répartissent maintenant de manière imprévue. A gauche, à droite, puis deux fois sur la même fesse, au centre, à la périphérie. Des claques rapides, en rafale, en cascade. Puis un temps d’espace, comme s’il hésitait, avant de recommencer, plus lentement, plus espacées. Vlan ! Vlan ! Pour qu’elle ait le temps se sentir la douleur s’étaler, prendre se aises, avant qu’une nouvelle claque vienne submerger la première, comme les vagues qui viennent recouvrir l’écume des précédentes avant qu’elle ne disparaisse. Mais ce cul refuse toujours de s’avouer vaincu. La dame veut connaître la fessée tout entière. Elle ne cédera pas. Elle ira au bout. Il le sait, il le sent. Alors, comme pour l’en punir – ou pour l’en féliciter – il se lance dans une sarabande de claques de plus en plus précipitées, de plus en plus sèches, de plus en plus rapides. La chambre est emplie de la cavalcade du bruit des claques en roulement de tambour. Alors, brusquement, la main cesse. Il sait d’expérience que c’est presque plus le silence soudain qui apprendra à la dame qu’il a cessé les frappes. Il sait que maintenant, le derrière va pouvoir souffler, se détendre, redevenir chair tendre, redevenir coussin de douceur. Mais il sait aussi qu’elle sait déjà qu’il ne s’agit que d’un entracte. Il sait qu’elle sait qu’elle va maintenant entrer dans un nouvel espace. Il sait qu’elle sait qu’elle va être troussée. Il lui a longuement parlé de ce moment pour lui central d’une fessée. Il lui a expliqué que si les femmes habituées à la fessée pouvaient parfois être invitées à relever elles mêmes leurs cotillons pour montrer leur derrière à celui qui va les flageller, cela ne pouvait être imposé à une novice. Encore même aurait-elle été prête à le faire qu’il ne lui aurait pas autorisé. « Il faut que ce soit celui qui te fesse qui te trousse, cela fait partie de l’initiation ». Il lui a aussi longuement expliqué pourquoi ce verbe était, à ses yeux, incontournable. « Il ne s’agit pas seulement de relever la jupe. De la remonter, de dévoiler les fesses. Il faut que tu sois troussée. Comme une fille, comme une servante de ferme pouvait l’être. Il ne faut pas qu’il te soit demandé, ni imposé de montrer tes fesses. Il faut que ce soit celui qui te fesse qui te trousse. Alors seulement, tu aura été fessée comme il faut ». Il sait aussi qu’elle a déjà compris que le moment est arrivé. Que cette femme respectable et respectée, cette femme adulte, cette femme libre, évoluée, moderne, va maintenant être troussée.