Prélude...

10:27

Chambre 426. Je regarde les chiffres sur la porte, le souffle court... Je suis nerveuse. Mes mains tremblent. Je le vois lorsque je lève la main pour cogner à la porte. J'hésite. Je dois me calmer... Plus j'hésite, plus je suis nerveuse...

Mûe par je ne sais quelle force intérieure, ma main a frappé à la porte, trois petits coups secs... Je l'entends s'approcher derrière la porte. Je retiens mon souffle. Le cliquetis du loquet. Puis la porte s'ouvre sur lui. Lui et ce sourire qui me fait un bien fou.

Il me fait entrer et referme la porte derrière moi. Pose sa main sur ma hanche et presse son corps contre le mien... "T'es belle..." J'ai baissé les yeux... Je n'y peux rien, ces mots me touchent toujours autant. Il s'est placé devant moi, a mis ses mains sur mes hanches. J'ai enroulé mes bras autour de ses épaules. Il a approché son visage du mien, jusqu'à me frôler de son haleine... J'ai fermé les yeux. Mon souffle devait se faire encore un peu court, à moins que ce ne soit tout mon corps qui tremblait comme une feuille, puisqu'il m'a demandé si j'étais nerveuse... Je ne lui ai pas menti... Il a compris... Il m'a embrassée tendrement, sans se presser, faisant fondre mes craintes une à une... Lorsque ses lèvres ont quitté les miennes, je savais que je ne m'étais pas trompée...

Je me suis dégagée un peu, il m'a enlevé mon manteau qu'il a suspendu dans la penderie. Pendant qu'il était occupé, j'ai glissé ma main dans mon sac, à la recherche de la petite boîte et de l'enveloppe que j'avais préparée pour lui... Je devais le faire, tandis que j'en avais encore le courage... Je lui ai tendu le tout, en lui disant que j'avais besoin d'une petite minute. Pour préparer cette petite surprise que je lui avais concoctée... Je me suis réfugiée dans la salle de bains quelques instants...

"Ouvre l'enveloppe...", lui dis-je à travers la porte...

J'ai entendu un froissement de papier, à travers la porte... J'ai aussi entendu, quelques secondes plus tard, le couvercle de la boîte s'ouvrir... Je crois bien que je l'ai entendu sourire, aussi... Le front appuyé sur la porte, le temps de m'assurer que mes jambes me porteraient - j'étais si nerveuse - j'ai éteint la lumière, et je suis sortie...

Et j'ai vu son sourire, son regard gourmand, et un relief déjà prometteur dans son pantalon...

Jamais je n'aurais cru que ces quelques mots et une petite boîte (enfin, ce qu'elle contenait) pouvaient receler un tel pouvoir...



Photo chipée chez Chimère érotique

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4 commentaire(s)

  1. Oh la coquine ! Nous laisser ainsi en plan !
    Qu'as tu pu lui écrire, qu'y avait-il dans cette boîte... qui ait provoqué ce relief sur son pantalon...Vite la suite...
    J'aurais voulu que ce soit moi qui te serre ainsi dans ses bras et te couvre le visage de baisers...

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  2. Nous voici suspendus à vos mots !!!

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  3. j'aime beaucoup ce texte...
    car il rappelle que les objets ou les bruits font travailler l'imagination à un point qu'ils excitent.
    brav, vraiment !

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  4. Curieuse aussi par rapport a cette boite... Votre nervosité c'est envolé? J'aime à le croire ...

    Bises

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