Il faisait frais, ce matin-là, sur la terrasse... J'étais sortie très tôt, attirée par le soleil radieux de cette matinée d'août. Nue, enroulée dans une grande couverture, je profitais de la tranquillité de ce moment où tout était si calme. J'étais bien. Il y avait, dans cette nudité que seule une mince couverture séparait du reste du monde, quelque chose d'impudique qui affolait...
Une invitation lancée, comme ça, au hasard, nous avait conduits dans ce charmant petit parc tout près de ton bureau. J'avais préparé le déjeuner, sachant fort bien que nous ne mangerions que très peu... J'avais enfilé une camisole légère pour que mes boucles brunes caressent mes épaules... J'avais envie de ta main dans mes cheveux... J'étais arrivée quelques instants avant toi, le temps...