Pêle-mêle
14:01L'automne arrive, et l'envie de faire du ménage avec lui... Je suis désolée, je n'écris pas comme je le voudrais ces derniers temps. Pour bien des raisons qu'il n'est pas nécessairement pertinent d'énoncer ici. Bien des petits bouts de textes trainent ici et là en brouillon, qui me racontent bien plus que tout ce que vous avez pu lire jusqu'à maintenant... Certains (la plupart, me direz-vous) détonnent un peu avec le style de ce que j'écris habituellement, mais je ne suis pas que sexe... Et j'ai besoin de poser mes mots (maux?) quelque part... Besoin qu'on comprenne, à travers tout ceci, qui je suis... Au moins un peu... Je les livre donc ici, pêle-mêle, sans censure...
...
Chaud après-midi de cette fin d'été. Il vente sur la terrasse. Rêveuse, je regarde les vêtements qui sèchent sur la corde. Cette chemise bleu acier, dans laquelle tu serais tellement beau... Tes yeux, aussi bleus que le tissu qui bat au vent... Et l'odeur des vêtements qui sèchent dehors, parfum que je voudrais cueillir au creux de ton cou...
...
Une gare. Un quai. Une femme. Assise sur un banc, la tête penchée, on pourrait croire qu'elle s'est endormie. Des trains arrivent et déversent leur flot de voyageurs qui passent autour d'elle sans la voir. Elle ne bouge pas. À nouveau, le vide... Seule sur le quai, elle semble presque irréelle. Grande, ronde, une peau blanche comme le lait, des cheveux sombres qui cascadent en boucles folles autour de son visage, rond lui aussi. Peut-être est-elle belle, mais elle ne s'en souvient plus... Soudain, une personne, debout, au bout du quai. Puis une autre, plus près... Tranquillement, des gens arrivent. Un départ approche... La vie semble reprendre autour d'elle. Pourtant, elle ne bouge pas. Elle demeure immobile, comme figée. Elle attend. Seule malgré tous ces gens autour, elle attend. Depuis combien de temps? Pour combien de temps encore? Et puis... qu'attend-elle, au fond? Un train? Quelqu'un? Le sait-elle seulement? Elle relève la tête. Dans ses yeux, à ce moment là, le plus troublant mélange de tristesse et d'espoir...
...
Je me demande parfois ce qu'il est advenu de ce fil rouge et de ces quelques pages que je t'ai envoyés, comme une bouteille à la mer...
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Cette chanson, qui, chaque fois, me fait penser à toi... (Et je t'en prie, ne me demande pas si j'ai pleuré...)
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Chaud après-midi de cette fin d'été. Il vente sur la terrasse. Rêveuse, je regarde les vêtements qui sèchent sur la corde. Cette chemise bleu acier, dans laquelle tu serais tellement beau... Tes yeux, aussi bleus que le tissu qui bat au vent... Et l'odeur des vêtements qui sèchent dehors, parfum que je voudrais cueillir au creux de ton cou...
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Une gare. Un quai. Une femme. Assise sur un banc, la tête penchée, on pourrait croire qu'elle s'est endormie. Des trains arrivent et déversent leur flot de voyageurs qui passent autour d'elle sans la voir. Elle ne bouge pas. À nouveau, le vide... Seule sur le quai, elle semble presque irréelle. Grande, ronde, une peau blanche comme le lait, des cheveux sombres qui cascadent en boucles folles autour de son visage, rond lui aussi. Peut-être est-elle belle, mais elle ne s'en souvient plus... Soudain, une personne, debout, au bout du quai. Puis une autre, plus près... Tranquillement, des gens arrivent. Un départ approche... La vie semble reprendre autour d'elle. Pourtant, elle ne bouge pas. Elle demeure immobile, comme figée. Elle attend. Seule malgré tous ces gens autour, elle attend. Depuis combien de temps? Pour combien de temps encore? Et puis... qu'attend-elle, au fond? Un train? Quelqu'un? Le sait-elle seulement? Elle relève la tête. Dans ses yeux, à ce moment là, le plus troublant mélange de tristesse et d'espoir...
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Je me demande parfois ce qu'il est advenu de ce fil rouge et de ces quelques pages que je t'ai envoyés, comme une bouteille à la mer...
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Cette chanson, qui, chaque fois, me fait penser à toi... (Et je t'en prie, ne me demande pas si j'ai pleuré...)
Aller à un concert
Repeindre ma chambre en vert
Boire de la vodka
Aller chez Ikea
Mettre un décolleté
Louer un meublé
Et puis tout massacrer
Pleurer pour un rien
Acheter un chien
Faire semblant d'avoir mal
Et mettre les voiles
Fumer beaucoup trop
Prendre le métro
Et te prendre en photo
Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouvé de mieux à faire
Et ça peut paraître bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi
Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Écrire des mots d'amour
Boire mon café noir
Me lever en retard
Pleurer sur un trottoir
Me serrer sur ton coeur
Pardonner tes erreurs
Jouer de la guitare
Danser sur un comptoir
Remplir un caddie
Avoir une petite fille
Et passer mon permis
Jeter tout par les fenêtres
T'aimer de tout mon être
Je ne suis bonne qu'à ça
Est ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouvé de mieux à faire
Et ça peut paraître bien ordinaire
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi
ha ha
ha ya
ha ya
ha ha
Je sais je suis trop naïve
De dresser la liste non exhaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi
T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les infos
Et fumer toujours trop
Eveiller tes soupçons
Te demander pardon
Et te traiter de con
Avoir un peu de spleen
Ecouter Janis Joplin
Te regarder dormir
Me regarder guérir
Faire du vélo à deux
Se dire qu'on est heureux
Emmerder les envieux.
La liste (Rose)...
"Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites."
Marc Levy, Vous revoir
...
Sale. Je suis sale..
L'impression de le dégoûter. Que tout ce miel qui coule le repousse, qu'il n'en aime pas le goût ni l'odeur... Je n'ose pas m'offrir à lui à moins de sortir de la douche... Même là, je me sens sale... Mon âme, mes désirs sont sales. Cette envie de ma langue dans son cul, c'est dégoûtant... Et moi qui le veux, au complet... Moi que rien de lui ne repousse, moi qui veux tout de lui...
Mais c'est sale...
Je suis sale...
...
C'est étrange, cette connexion sentimentale que j'ai avec l'eau... Comme si je cherchais à trouver dans ce qui m'entoure l'écho de ma peine et des larmes qui coulent sur mon visage... Chaque fois que je me sens perdue, que je me sens seule, j'ai besoin de l'eau... Le fleuve, où mon regard se perd... Sentiment flou mais si rassurant que cette eau dans laquelle je baigne mes pieds coulera un jour chez toi... Cette fontaine où je vais souvent, espérant que le bruit des enfants qui crient et qui s'amusent me fasse oublier celui du silence... Et ma baignoire, où je me réfugie dans l'eau chaude que je laisse couler sur ma peau... Je me replie, les genoux contre ma poitrine, et je laisse couler, espérant que l'eau lavera ma peine en même temps que mon corps...
...
Mon corps a la forme de tes mains. Je me love au creux de ta paume, comme si elle avait été moulée sur moi. Je me fais minuscule, dans la corolle de tes mains. Je m'étends sur ta ligne de vie, dans le sillon formé lorsque tu bouges le pouce.
Je m'abîme dans cette crête sur ton aisselle, lorsque, couché sur le dos, tu mets ton bras derrière ta tête. Il fait chaud, au creux de toi.
Je m'enroule autour de ton nombril, je coule le long du relief iliaque, glisse sur ton aine et me perds entre tes cuisses...
4 commentaire(s)
Fragile... A fleur de peau... Troublante... Une envie. Vous serrez contre moi. Impossible étreinte. Je la tente quand même, en virtuel.
RépondreSupprimerTrès romantique! Et belle plume! On découvre
RépondreSupprimerEmouvant résumé de ces amours rêvées, approchées et finalement échappées .Il faut tout de même espérer...
RépondreSupprimerLovez vous... là... tout contre moi... contre ma chemise bleue.
RépondreSupprimerJe vous embrasse