Par la fenêtre ouverte

16:27


La nuit pâlissait doucement. Le voile qui habillait la fenêtre faseyait à peine sous un mince souffle d'air encore baigné des parfums de la nuit. Par la fenêtre ouverte, on pouvait entendre le bruit des grillons venir déchirer le silence de l'aube qui naît. Étendue sur le côté, les draps rejetés depuis longtemps au pied du lit, ma peau avide guette les mouvements de l'air qui viendraient me soulager de cette chaleur écrasante.

Un soupir agite mollement l'air autour de moi, hérissant mon épiderme brûlant d'un petit frisson délicieux. Celui-ci remonte lentement sur mon ventre, puis se concentre sur mes seins qu'il réveille doucement. Et ce froissement de mes aréoles éveille mes sens. 

Un mince souffle d'air, et cette envie de toi qui me submerge. Je voudrais sentir ton corps se coller au mien. Je voudrais que tu me repousses sur le ventre pour sentir tes baisers sur mes épaules. Ton ventre contre mon dos. Sentir la fermeté de ton envie de moi glisser lentement entre mes fesses... Je voudrais que tu me prennes ainsi, sans un mot. Je voudrais que nos soupirs et nos gémissements emplissent l'air et débordent de la chambre... Qu'ils s'échappent, dans les premières lueurs de l'aube.  Je voudrais cette chaleur, nos sueurs mélangées, notre plaisir...

M'offrir à toi et que par la fenêtre ouverte, on devine que je suis tienne... ...

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3 commentaire(s)

  1. Quelle douce pensée que celle du champ d'amour à l'aube naissante. Oui, ouvrez portes et fenêtres et partagez ces moments délicieux et beaux!

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  2. Je me souviens un matin, il y a très longtemps, avoir été réveillée par une tourterelle sur le bord de ma fenêtre grande ouverte et avoir ressenti tout ce que tu décris si bien dans ce texte et les frissons, de nouveau, m'envahissent
    Merci à toi ;)

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  3. tout est douceur dans le reveil du matin, continuez votre plume j'adore

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