Réflexion

17:50

«Pose tes mains là.»


Là, c'était sur le dessus d'une commode ébène, à peine plus haute qu'une table de cuisine. Rien dessus, hormis une petite lampe qui diffusait une douce lumière dorée. 

Intriguée, je m'exécutai et posai mes mains au bord de la surface de bois verni. Je sentis son corps se presser dans mon dos et ses bras m'enlacer... Non! Plutôt que de se refermer sur mon corps qui réclamait ses caresses, ses bras glissèrent le long des miens jusqu'à mes mains qu'ils soulevèrent une à une pour les porter loin en avant, tout près de l'extrémité arrière de la commode...

«Là...» l'entendis-je murmurer dans mon oreille...

Un sourire intrigué se dessina sur mes lèvres, rapidement chassé par un soupir de bonheur provoqué par ses mains qui remontèrent le long de mes bras pour caresser mes épaules et redescendre de chaque côté de ma poitrine avide...

«Oui...» pensai-je, avide en fermant les yeux. Puis, plus rien.

J'ouvris les yeux quand je sentis la chaleur de son corps s'éloigner.

«Ne bouge pas, surtout.»

Je tentai de voir ce qu'il manigançait par le biais du miroir devant moi, mais il aurait fallu que je bouge pour changer l'angle, et je ne voulais pas désobéir...

J'entendis soudain résonner les premières notes de cette chanson que je lui avais envoyée quelques semaines auparavant, faisant à juste titre valoir que son rythme lascif serait parfait pour qu'il me baise...

J'imaginais les possibilités quand je sentis sa main sur mes hanches et son bassin se coller au mien...

Il bandait. Dur. Je le sentais à travers son jean qu'il pressait contre mes fesses...

Ses mains remontèrent jusqu'aux premiers boutons de mon chemisier, qu'elles défirent lentement pendant que sa bouche semait des baisers dans mes boucles brunes et sur la peau tendre entre l'épaule et la nuque... Mon chemisier largement ouvert, il entreprit de caresser mes tétons durcis à travers le tissu soyeux de mon soutien-gorge...

Je suivais, fascinée, le travail de ses longs doigts en regardant dans le miroir... Sa main gauche descendit le bonnet pour dégager mon mamelon froissé. La main droite en fit de même.

Le reste se déroula rapidement. Ses mains sur mes épaules qui tirèrent mon chemisier pour découvrir mes épaules et ma poitrine. Urgence du désir. Son corps me poussa vers l'avant, sa main força ma cambrure. Bruit de ceinture qu'on défit. Jupe troussée.

Ma culotte, qu'on descendit juste sous les fesses. Froissement de tissu derrière. Je devinai que son pantalon venait de choir sur le sol.

Je n'eus pas à spéculer longtemps. Je sentis la rondeur tendre de son gland glisser entre mes lèvres, puis entre mes fesses.

Un sourire mutin se dessina sur ses lèvres. «Regarde comme tu es belle quand je te baise et que tu jouis», dit-il en forçant ma pudeur...  


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2 commentaire(s)

  1. quel plaisir de vous lire ,encore et encore, vous avez accompagné mes joies les plus sensuelles

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    1. Le fait de savoir mes textes lus et appréciés est plus que suffisant pour m'encourager à continuer d'alimenter ce blog. Merci.

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