Il faisait frais, ce matin-là, sur la terrasse...
J'étais sortie très tôt, attirée par le soleil radieux de cette matinée d'août. Nue, enroulée dans une grande couverture, je profitais de la tranquillité de ce moment où tout était si calme. J'étais bien. Il y avait, dans cette nudité que seule une mince couverture séparait du reste du monde, quelque chose d'impudique qui affolait mes sens.
Mes doigts, invisibles pour le reste du monde, s'égaraient... Comme chaque fois que je pense à lui... À ses caresses, à ses baisers... À son souffle dans mon cou. À sa voix, chaude et douce. J'avais fermé les yeux, tout entière à mon plaisir.
Je l'ai senti se glisser sous la couverture. Mélange d'excitation et de honte de m'être laissée surprendre dans un tel moment d'abandon. Et cette rougeur sur mes joues le ravissait... Je suis si belle, lorsque je rougis, me répète-t-il souvent... Après s'être amusé quelques instants du trouble qu'il provoquait chez moi, il a à nouveau guidé mes doigts au creux de mon intimité. "Jouis pour moi", réclama-t-il alors...
Demandé si gentiment, je n'ai pas su refuser...